En déséquilibre constant

théâtre d’objets

tout public à partir de 14 ans


de et avec Elena Bosco


avec la complicité de Cécile Vitrant

et les lumières de Ludovic Desclin


































En déséquilibre constant (durée 1h05) est un spectacle théâtre d’objets au croisement de la littérature et de l’autobiographie, autour de l’équilibre et du déséquilibre de l’être humain.


En déséquilibre constant raconte une histoire d’amour entre la conteuse et le conte, cet art qui nous permet de chercher du sens et de nous frayer un chemin dans le réel.  Le spectacle est un triptyque au long duquel les histoires se tressent, superposent, opposent, cachent et révèlent les unes les autres selon différents mécanismes d’articulation et d’imbrication. Les histoires des romans racontés, les histoires personnelles de la comédienne, et finalement les histoires dont les spectateurs se rappelleront, auront envie de lire et de raconter en sortant de la salle. Raconter, c’est contagieux. Et finalement, c’est bien le but ! Tout le monde à une histoire à laquelle donner libre voix.




Voir le promo du spectacle




















Presse et TV


Voir le reportage de Greg Lamazères

http://www.teletoulouse.fr/Mstr.php?lk=468gLi4788z020&Em=11&Vd=3820


Lire l’article de Leila Elyyakabi sur le premier volet du spectacle



Retours du Festival d’Avignon 2015


Voir le reportages TV sur le spectacle

http://www.festi.tv/Festival-Avignon-Off-2015-Reportage-Cie-En-desequilibre-constant-Cie-Le-pont-volant-La-robe-a-l-envers_v1373.html


Voir le débat sur la marionnette pour adultes,

avec Elena Bosco, Emilie Valentin et la Compagnie À

http://www.festi.tv/Festival-Avignon-Off-2015-Rencontre-Debat-La-marionnette-pour-adultes_v1423.html


Ecouter l’émission radio “OFF dating” sur France bleu (mn32:05)

http://www.francebleu.fr/cultu…/les-dating-ete-2015/dating-2


Lire les articles de Fabrice Littamé et de Nicolas Joray

http://fabricelittame.over-blog.com/2015/07/elena-bosco-en-parfait-equilibre-a-avignon.html


https://scenambulations.wordpress.com/2015/07/11/tendre-la-main/




Volet n°1 : J’ai deux amours / Ho due amori (durée 19 mn) raconte le roman Dona Flor et ses deux maris de Jorge Amado (1966) et l’histoire de double appartenance de la conteuse. Les histoires d’amour finissent mal, il paraît. Et que se passe-t-il lorsque les amours sont deux ?

Lorsque j’ai lu l’histoire de dona Flor, j’ai eu une révélation : cette histoire était la mienne et, à la fois, celle d’un peuple de plus en plus nombreux, peuple aux deux patries, peu importe lesquelles. Créatures qui sont ici, mais qui ont toujours dans les yeux des images de là-bas ; bilingues difficiles à caser, et ce pas seulement par l’administration, car le départ est sans retour, plus jamais ils ne seront un.

Pour ceux et celles qui n'ont jamais eu à choisir entre deux pays, ou entre deux amants, cette histoire leur rappellera d’autres dilemmes, d’autres tiraillements. Nous sommes tous des êtres multiples et contradictoires.


Volet n°2 : Le lendemain personne ne mourut (durée 20 mn) raconte Les intermittences de la mort de José Saramago (2005) - où l’auteur s’imagine qu’un jour plus personne ne meure car madame la mort arrête de travailler.

Avec horloges, montres, coucous, sabliers, réveils, calendrier, métronomes et minuteurs, la conteuse raconte la peur suprême des hommes (mourir) et la peur suprême de madame la mort (vivre). Puis, elle se découvre en train de raconter aussi ses peurs à elle.

Les intermittences de la mort est un roman qui m’a changé la vie en me posant un défi. Si le froid personnage de la mort de Saramago pouvait mourir d’amour et renaître en être humain avec toutes les faiblesses, les craintes et les fragilités des hommes, je devais bien le pouvoir, moi aussi. Mourir fait peur, certes. Prendre le risque de plonger dans la vie, n’est pas moins redoutable.


Volet n°3 : Méchante ! (durée 18 mn) se construit en réaction aux Bienveillantes de Jonathan Littell (2006). Avec une balance, un christ et tout ce qui peut sortir de méchant de la tête d’une femme, la conteuse mène un auto-procès pour juger de la présence du mal en elle-même et se réapproprie le questionnement de fond du roman : l’être humain est-il bon ou méchant ?

En refermant Les Bienveillantes, je me suis trouvée face à l’abîme de cette question « Qu’aurais-je fait si j’avais était Maximilien Aue ? » (l’officier SS dont le roman raconte la vie). Quand les époques des massacres passent, nous préférons oublier ce dont des citoyens comme nous ont été capables, marquer une ligne de démarcation nette avec nos prédécesseurs et continuer de nous penser bons et purs. Refuser cette hypocrisie et avoir le courage de chercher la vérité dans les recoins les plus sombres de nos têtes fait partie de cette lutte quotidienne contre soi-même qui nous permet de rester humains.


Les trois volets

d’En déséquilibre constant peuvent être joués chacun séparément comme petite forme,

en français ou en italien.



Ce projet a reçu l’aide du Théâtre de cuisine, d’Odradek et de la SPEDIDAM.

La première a eu lieu le 13 février 2015 au Carré à Sainte Maxime (83).

Il a été joué au festival Avignon du 4 au 26 juillet 2015 à l’Espace Alya.




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Photos Hélène Desgrandpré, David Schaffer, Fred Bonora, Ludovic Desclin.